Ysa Ferrer est un ovni dans le paysage musical français. Une chanteuse à part, perfectionniste, aux sonorités électro-pop et aux visuels léchés. Auteur, compositeur et interprète, elle est souvent considérée comme la “Kylie Minogue” française.
Originaire d'Oran, Ysa Ferrer quitte très tôt l'Algérie et s'installe, avec ses parents, dans la région de Chambéry. Études, premiers jobs (dans une radio locale), elle n'a, alors, qu'une seule idée en tête : prendre ses rêves pour des réalités. Début des années 90, direction Paris. A la suite d'un casting, elle décroche le premier rôle d'une série qui a fait les belles heures des après-midis de France 2 (SECONDE B). Un peu de cinéma (L627 de Tavernier) et, enfin, la chanson : deux albums chez Universal (D'ESSENCES NATURELLES, puis KAMIKAZE contenant le tube MES RÊVES). L'aventure peut commencer...
"Jusqu'ici, ce qui me motivait à écrire ou composer une chanson, se souvient Ysa, c'était une envie, presque viscérale, de séduire". Elle marque un temps, semble réfléchir, avant de poursuivre. "Une envie de séduire et également de tirer mon épingle du jeu dans ce milieu de fous. J'ai encaissé pas mal de coups. À chaque fois, je me suis relevée, et je suis repartie au combat."
Perfectionniste, Ysa Ferrer s'affranchit en abordant le virage des années 2000 de la structure lourde et lente d'une maison de disques. Désormais productrice (via sa société Lovarium Production), elle donne à sa carrière musicale une nouvelle impulsion, récupère les droits de l'ensemble de ses titres et les fait connaître au niveau international. Très vite, sa reprise du titre EDERLEZI de Goran Bregovic, puis son single MADE IN JAPAN deviennent des cartons en Europe de l'Est, notamment en Suède et en Russie (jusqu'à 200.000 passages radio !).
"Être connue à l'étranger est quelque chose d'étrange. Bien sûr, c'est jouissif de remplir un stade ou d'être accueillie en invitée d'honneur sur des plateaux télé prestigieux comme les Victoires de la Musique Russes. Mais, en même temps, on est frustré de ne pas percer dans son propre pays. En fait, je n'ai jamais arrêté de penser à la France."
En 2008, Ysa revient sur les ondes francophones via deux singles qui vont immédiatement se classer au top (TO BI OR NOT TO BI et ON FAIT L'AMOUR réalisé par JUNIOR CALDERA). Dans la foulée, elle sort un troisième album, IMAGINAIRE PUR, et affiche complet trois soirs de suite à Paris (La Nouvelle Ève, puis LE BATACLAN). Deux singles seront encore extraits de l'album IMAGINAIRE PUR : SENS INTERDIT (qui restera classé 17 semaines au top) et LAST ZOOM qui bénéficiera d'un clip hyper-esthétique co-réalisé par le photographe Slam et de remixes explosifs signés DAVE AUDÉ (Beyoncé, Pussycat Dolls...).
"Après la sortie de mon dernier album et son succès inattendu, dans les pays de l'est notamment, je ne me suis plus arrêtée de travailler. Ces deux dernières années ont été intenses, productives et pleines d'émotion. J'ai notamment pu mettre un visage sur les personnes qui écoutent mes chansons. J'ai vu à quel point on se ressemblait. Très vite, j'ai eu envie de les retrouver..."
De ce désir va naître le projet ULTRA FERRER, un quatrième album à la croisée des chemins, entre pop aux textes léchés, ballades poignantes et électro à la production imparable. La production de FRENCH KISS, premier single pensé pour les dancefloors, est aussitôt confiée à CHEW FU (Lady Gaga, Rihanna, Usher...).
"Être Ultra, c'est aller au bout des choses. Dans le léger, comme dans le sérieux. Le titre de l'album s'est imposé à l'issue d'une séance de travail avec mon équipe. J'avais envie de pousser les curseurs le plus loin possible. De travailler sur des boucles rythmiques et sur des samples archi-efficaces. Pour moi, il fallait que ça aille au delà de ce que je fais d'habitude. De "l'ultra Ferrer", en quelque sorte ! J'ai également aimé le fait que ce titre se comprenne dans toutes les langues. Quant à FRENCH KISS, son côté hypnotique et électrique, lui a permis de s'imposer comme premier single."
Côté son, Ysa Ferrer est restée fidèle à un style qui n'a pas vraiment d'équivalent en France.
"Ce n'est pas un album purement électro, même s'il est plutôt up-tempo. Ce n'est pas non plus un album hyper-léger. L'emballage 'dance' laisse penser que je ne pense qu'à faire la fête, mais je suis beaucoup plus tourmentée qu'on ne le croit."
ULTRA FERRER est sorti le 27 septembre dernier, quelques jours avant son PARADOXAL³ SHOW le 16 octobre 2010 dans la mythique salle de BOBIN'O à Paris où Ysa a donné un show explosif !
Source: http://www.ysaferrer.com/fr/bio/