X Makeena

X Makeena - Al Comor lyrics

rate me

Absorption d’absurdit? en bouteille :

en moi se faufile la moelle substantielle

des neurones aux orteils.

Inspiration ?vasive, aspiration oisive.

En moi s’infiltrent les bouff?es attractives

de fum?e bleut?e piment?e au THC.

Ce philtre volatile de chlorophylle je m’enfile.

D?collage sans peine au dessus des cimes.

les mirages s’encha?nent, les paysages d?filent.

J’invoque l’air,

pour que l’exercice de navigation

dans le ciel d’acier d’une folie passag?re

provoque l’extension du panel d’univers parall?les.

Plus jamais j’redescendrai de mon cumulus.

Ma cervelle, une nacelle sans r?gle

que j’use comme d’une lanterne,

et du haut de laquelle

je m’amuse ? d?lester les passagers parasites

dont l’ob?se b?tise p?se et pose entrave au protocole

de la prise d’altitude de mon instinctive d?rive.

Distillation d’une liqueur palliative ? ce qui m’?coeure.

J’connais pas le dosage ultime de cette alchimie par c?ur.

D?cantation de cet ?lixir, mon rem?de pour occire

les obsc?nit?s qu’on respire, les insanit?s qu’on transpire.

Transplantation sensorielle, t?l?portation virtuelle

vers l’envers du d?cor, ? travers les couloirs de l’asile d’Anvers,

d’un commun accord entre l’irr?el et le rationnel,

d’un commun accord entre le r?el et l’irrationnel.

J’invoque l’eau,

ma barque prend la poudre d’escampette

et d?rive ? l’aveuglette sur le grand large,

exquise esquive des r?cifs, des rivages,

qui s’esquissent comme des mirages, dans la longue vue

quand je guette la moindre trace de vol de mouette : le signal des terres.

Et pourtant, la terre je l’invoque au m?me titre que l’eau et l’air.

En elle, je creuse et me terre pour faire taire

certaines voix trop autoritaires

le temps d’une br?ve tr?ve ?ph?m?re

sous forme d’errance.

Je mets le glaive en gr?ve.

Je m’arme des mat?riaux du r?ve.

Des pens?es latentes, des restes diurnes en attente

d’une urne pertinente qui servira de charpente

? cette b?tisse envo?tante qu’est celle de l’imagination foisonnante.

Vacation d?lirante dans cette bicoque fascinante,

exempte d’amiante, pur exemple de farniente.

Exit l’?pouvante et les ?preuves ?prouvantes.

Les chakras se lib?rent, en mana je me r?g?n?re.

J’invoque les typhons en rafale,

pour m’envoyer en l’air ? bord d’un dirigeable

dot? d’une m?canique quantique exp?rimentale.

Je pratique l’exploration du grand vide,

Avide de vertige plus que d’un vestige ancestral.

C’est pas de la fiction, c’est mon Graal.

En sa possession j’avale de l’aberration par rasades

et j’pars dans des tourbillons, des spirales.

Orientation hasardeuse, divagation douteuse.

Equilibre de haute voltige, ? t?tons dans une n?buleuse

de vapeur nimb?e d’aberration, distorsion brumeuse.

Sublimation d’une pulsion en profusion d’illusions.

Le cortex d?boussol? admire les reflets surr?alistes

Qui se profilent dans sa ligne de mire.

Une horde d’incandescentes lucioles diaphanes

se fane contre le voile spectrale d’une aurore bor?ale.

J’invoque le tremblement du terre-?-terre

pour extraire , d’entre les failles, l’?quivoque,

et parfaire l’antidote ? l’ancrage.

Passer les portes en passe-muraille.

Provoquer le t?lescopage des fronti?res.

C’est le pouvoir de se d?faire

de ses ?ill?res , de ses points de rep?re,

de la poussi?re log?e dans le troisi?me orifice oculaire.

L? o? repose le myst?re de l’aura.

Je me pose l?, sur une plan?te triangulaire,

mandibule tentaculaire contre auriculaire.

Tout s’?claire…

(Merci ? Vicking pour cettes paroles)

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