Keny Arkana - Gens Presses lyrics
rate meIntro :
hello, hello planète terre, planète en detresse
petit homme surmene au milieu d'sos
petit homme n'entend plus meme son propre mal-etre
il court pour oublier qu'il s'est oublie dans le paraitre ...
hello, hello gens presses, les nerfs à l'envers
qui pronent un royaume qui ressemble à l'enfer
pret a mourir pour defendre la cage qui a tue nos ames et tout ce qu'elles referment
couleur d'usine, ou barreaux en fer
horizon barrières, là ou murs nous encerclent
sombre mise en scène, dire qu'ils pensèrent
effacer l'ensemble de la sagesse ancienne
aujourd'hui sans repères, civilisation de vices et de gangsters
vent d'indignation venu de la planète entière
fils de l'aberration que les siècles etranglèrent
brise tes chaines !
sois gardien de ton frère
incarne dignement ce que le ciel t'a offert
en plein chamboulement, electrique atmosphère
babylone s'ecroule quand on agit par nous-meme
alors brises tes chaines !
refrain :
hello, hello gens presses, la tete dans l'assiette !
une vie entière à regarder par la fenetre
a rever en silence d'une autre vie, d'un autre soi
alors l'oubli de soi fera l'affaire
mais dans l'esprit tout les soirs sera de la fete
l'angoisse et les cris etouffes par le paraitre
des noeuds dans la tete, les poignets lies heritiers du mal-etre
brises tes chaines !
(parle) :
ecoute le souffle de l'âme, les foules n'ont pas raison
troupeaux et fous de drames ne se posent pas de questions
ici a tout de grave ???
chant de plaies, de lesions, sur le macadame
les coeurs se fanent car l'atmosphère est sous pression
hello, hello gens presses sans inhibition
qui marchent dans la nuit dans l'oubli de qui ils sont
la loi du bifton a tue l'enfant, l'a dupe pour aduler la grande division
les gens se detestent, malediction
les gens se depèchent sans savoir ou ils vont
angoisse et stress, poisse, detresse
l'esprit carre comme une television
humains qu'on delaisse, pays riche et ses champs d'sdf
legitime on se bat on se lève
veridique chez jeunesse ya plus une once de reve, tous trahis on se crève
en secret on s'aime, on se haït on saigne
si on faillit on serre, on crève si on cède
rien n'est facile, on sait la vie vouee à triompher
alors brises tes chaines !
refrain
hello, hello gens presses, delaisses de l'histoire
qui s'interdit de croire en sa propre victoire
tete baissee pour ne plus voir le futur, pour ne plus voir l'usure dans son propre miroir
derisoire reve de vitrine, victime
tuerai pour la gloire, attire par ce qui brille
ne pensant qu'Ã avoir, pretendant tout savoir
desabuse a force de croire tout ce qu'ils disent
sur le banc des accuses : insoumission
qu'on veut morte ou derrière des barreaux de prison
digne heritière etriquee aux eclats de verite
mutilee par bien trop d'oppressions, arbitraire horizon
chacun ses schemas, son vecu, ses raisons
inertie totale, infectees les plaies le sont
scleroses par des milliers de questions et les angoisses qu'elles t'amènent
vas-y sauve toi de toi-meme !
refrain
(Merci à Cecile pour cettes paroles)