Serge Lama

Serge Lama - Socrate lyrics

rate me

Si seul dans ses pensées, dans son dernier supplice

Socrate se souvient

Des jeux tendres qu'il eut pour d'imberbes complices

À l'ombre des jardins

Ça fleurait l'olivier, le miel, je m'en saoulais

Je les buvais ainsi qu'à ma mère le lait

Et j'huilais tendrement leurs jolies fesses-pomme

Et leur enseignait l'art de devenir un homme

Et leurs petits pénis fragiles

Flottaient dans mon ciel comme une île

Leurs cils battaient, battaient, battaient... comme des ailes

Tout seul dans mes pensées, dans mon dernier supplice

Soudain ! Je me souviens

Des jeux tendres que j'eus pour d'imberbes complices

À l'ombre des jardins

De leurs muscles durcis par les rigueurs du sport

Qu'étaient qu'ondoiements d'eau à l'approche des ports,

Et je nageais dans leurs aisselles

Dans leurs clairs ruisselets de sueur juvénile

C'est doux d'être innocent avant d'être sénile

Et quand les dieux l'avaient voulu

Ils devenaient durs et velus,

Violents de vin, trameurs de drames

Alors, alors... je les laissais aux femmes.

Get this song at:  amazon.com  sheetmusicplus.com

Share your thoughts

0 Comments found