La Rumeur - L agrave ou poussent mes racines lyrics
rate me<b>L&agrave; ou poussent mes racines</b> by <i>LA RUMEUR</i><br />
L&agrave; o&ugrave; poussent mes racines, fi&egrave;re de mes origines...
&eacute;coutes &ccedil;a, hein !
Loin des yeux loin du cœur ces larmes ont un arri&egrave;re go&ucirc;t d&#039;liqueur,
laisse tomber ces sourires ils sonnent faux comment dire...
J&#039;aurai beau r&eacute;agir comme un adulte, devant tout sauf une insulte, &ccedil;a fera pas de moi un inculte.
Le pire est qu&#039;on est fini par le croire d&#039;apr&egrave;s Ham&eacute;, dernier rempart pour crever au placard.
Avec nos t&ecirc;tes d&eacute;j&agrave; cram&eacute;es &agrave; la lueur d&#039;un sbar, on a pouss&eacute; comme des tours.
J&#039;avais cette r&eacute;flexion avec le fr&egrave;re de malik dont le fils vient de voir le jour.
On aime la l&eacute;g&egrave;ret&eacute;, aussi des choses simples comme parler des heures
aux petits. J&#039;ai pris encore de pr&eacute;s des ann&eacute;es sur le visage, laisse
moi &eacute;crire en paix quelques pages sur l&#039;esclavage qui n&#039;a de cesse que
les pieds et points li&eacute;s en bas de ta t&eacute;ce
A bouffer du stress, loin des centres villes le ventre vide ou imbib&eacute;
de liquide, les nouvelles du pays sentent le treillis.
Les fruits de l&#039;ind&eacute;pendances n&#039;&eacute;taient pas pourris &agrave; la base, la
diaspora a trahi et brad&eacute; les prix du fer du zinc et du phosphate &agrave; des
supp&ocirc;ts de Mitterand contre sa vieille prostate.
J&#039;ai pas attendu que le temps se g&acirc;te, qu&#039;il se mette &agrave; pleuvoir des
cordes dans le creux de ma t&ecirc;te pour raisonner comme si, j’avais du
sang sur les mains le destin en dents de scie comme oblig&eacute; de dessouder quelqu&#039;un.
Somme nous fran&ccedil;ais de faffe je ne fais m&ecirc;me plus gaffe, citoyen du
monde pff j’y crois pas une seconde.
(Le poing serr&eacute; en signe…
D’un cœur qui saigne de l’abs&eacute;lie je sais o&ugrave; palper mes v&eacute;ritables
origines, l&agrave; o&ugrave; poussent mes racines.) bis
Des fr&egrave;re a peine sortie la r&eacute;tine choqu&eacute;, quelques chicos en moins
continuent d’croquer, hallucinent encore de billet de 20 € cram&eacute;s en une
journ&eacute;e d’routine sur ces minaudes qui vendent des tappes dans la
coca&iuml;ne sur les tenues des gamines. Autre &eacute;poque d&eacute;j&agrave; has been autres mœurs &agrave;
leur age les anciens m’apprenaient &agrave; danser le smurf le bitume d&eacute;s la
matin m&ecirc;me l’&eacute;cume de la brume n’humanise pas, toutes ces vielles t&eacute;ci
qui ne ressemblent plus &agrave; rien la frustration en leur sein, laquelle
d&eacute;teint sur nous m&ecirc;me &agrave; des kilom&egrave;tres comme l’odeur des sous, je garde
ces souvenirs en t&ecirc;te. Et les potes d’hier de parents &agrave; la retraite dans
le meilleur des cas ou dans la pire des descente. Apr&egrave;s une brillante
carri&egrave;re sous les plafonds bourr&eacute;s d’amiante, il n’y a rien que
j’invente c’est tellement v&eacute;ridique que &ccedil;a en devient visc&eacute;ralement tendu pour
cette grosse pute de r&eacute;publique. Je n’aime pas l’eau ti&egrave;de l’exotisme
sur le bl&egrave;de de toi &agrave; moi, ce culte de l‘Afrique noire o&ugrave; les blancs
vivent comme des pachas sans se manger de crachats…
Tu comprend mieux pourquoi l&agrave; o&ugrave; on place l’injustice je n’ai pas pour
priorit&eacute; d’all&eacute; saccager des champs de ma&iuml;s. Ma vie s’instruit de ses
propos &agrave; la lecture claire comme au travers des hublots des compagnies
de charter. D’ordinaire je dois m’entretenir de quoi avec des faces de
bites pour des fondements &agrave; la va vite c’est &ccedil;a ou ta femme te quitte.
Je ne dis pas que c’est mieux ailleurs je dis rien je te laisse les discours genre on est tous terriens.
Le poing serr&eacute; en signe…
D’un cœur qui saigne de l’abs&eacute;lie je sais o&ugrave; palper mes v&eacute;ritables origines, l&agrave; o&ugrave; poussent mes racines.
E-K-O-U-E, original togolais, chasseur de prime comme les &eacute;perviers. ....