Damien Saez - Le Bal Des Lycees lyrics
rate meIl paraît qu'on a la vie devant nous
que la jeunesse c'est la vertu
et l'amour à s'en rendre fou
on n'en a qu'un et je l'ai perdu
au fond du sablier du temps
t'es pas venue ou j'ai trop bu
oui mon coeur s'est trop battu
ramène moi
qu'il est loin le temps des amours
le temps des coeurs qui se serrent
ouais des filles que l'on serre
fort contre soi
au croissant au lever du jour
quand on s'aimait à la marelle
les camarades pour toujours
quand et quand tu reviendras
on se quittera tous un beau jour
on reviendra sur nos discours
on croira qu'on a tout compris
on aura rien compris du tout
on sera riches rois de province
on sera pauvres et sans le sou
puisqu'avec les copains d'avant
on serra tous morts ou beaux
on se dira jamais vieillir
puis on finira tous vieux cons
a regretter c'qu'on a perdu
celle qu'on aimait qui est pas venue
quand on avait les dieux au corps
quand on savait tromper la mort
quand on lui mettait le doigt bien haut
bien profond
au temps des bals des lycees
au temps des reves, des amities
au temps ou on s'aimait qu'importe
au temps des lettres sous la porte
au temps des filles dans les bagnoles
au temps des murs et des alcools
au temps des rasoirs aux poignets
au temps des jeux de nos amours
au temps ou c'est beau et c'est tout
au temps du feu brûlant toujours
au temps ou chaque fille est un port
au temps des dieux, des diables au corps
au temps ou l'on a peur de rien
au temps ou rien n'est impossible
au temps ou l'on aime ses copains
a coup de lance-pierres sur les chemins
les avions qui passent au dessus de nous
les visages qu'on a croises qu'on a perdus
les gens qu'on a aimes puis qu'on n'aime plus
les yeux qui sèchent au temps qui passe
les amis qu'on a laisses derrière
la vie qui perd de ses mystères
les evidences qui vous lacèrent et puis qui tuent
et la beaute des filles quand elles sont nues
les liens du sang qui nous tiennent le coeur
les croix qu'on porte et la chaleur
de vous mes frères tenant l'espoir
a bout de bras mes jours de gloire
les parfums qu'on reconnaît plus
les filles qu'on n'a jamais revues
les jours de fetes et les bals des lycees
celles à qui on n'a jamais parle
ouais tout ce que la vie a emporte
le muscle qui arrete pas de saigner
les choses qu'on ne peut pas refaire
tout ce qu'on aura laisse derrière
les poussières et puis les rubis
et les amis au fond des nuits
dans les gorges des filles oui tout s'oublie
l'hemorragie de nos melancolies
un jour bientôt face à la mort
me reviendront à la memoire
toutes ces choses que j'ai oubliees
ouais puis toi que j'ai aime
tu sais toujours face à la mort
nous reviennent à la memoire
celles avec qui on a danse
les jours de fetes et des bals des lycees
celles avec qui on a danse
les jours de fete
les jours de fete
les jours de fete
(Merci à Laurent Bayard pour cettes paroles)